Nvidia Gpu Ia

Parfois, les choses prennent plus de temps que prévu, c'est le cas avec les deux capacités programmées de la GDDR7. De quoi réserver une surprise à mi-vie des grosses RTX 50 ?

Cette semaine, les rumeurs sur les cartes haut de gamme GeForce animées par un GPU Blackwell ont fleuri. Il faut dire que c'était assez calme sur le sujet, et que l'arrivée de fuites annonce toujours une mise en chantier quelque part. Telle la fourmilière qui se remet au travail après une bonne nuit de repos, la rumeur a délivré ses premières véritables indiscrétions au sujet du haut de gamme RTX 5080 et RTX 5090. David vous avait fait un résumé, d'une part des caractéristiques attendues des GPU GB202 (le plus gros pour la RTX 5090) et GB203 (celui en charge de la RTX 5080), et d'autre part des arbitrages faits au sein de chaque GPU qui moulinerait sur chaque GeForce. Car vous le savez, NVIDIA n'emploie jamais en première intention, la totalité du GPU, il y procède à des castrations afin d'équilibrer ses gammes, et se paramétrer vis-à-vis de la concurrence. Avec la génération Blackwell, NVIDIA ne devrait pas connaitre de grosse mise en danger sur le segment haut de gamme, AMD ayant avoué se concentrer sur le segment mainstream plus rentable, sans admettre son incapacité à produire, avec les moyens actuels et ses chiplets, des cartes qui seront des concurrentes. C'est dommage tant les RX 7900 rivalisaient très bien et se vendaient très bien.

Ainsi, il se murmurerait que la RTX 5080 aurait 16 Go de VRAM GDDR7 (28 ou 32 Gbps) sur bus 256-bit, tandis que la RTX 5090 passerait à 32 Go de GDDR7 32 Gbps sur bus 512-bit. Actuellement, nous le savons, les fournisseurs de cette VRAM rapide dont nous vous avons touché quelques mots à plusieurs reprises, ont dans leurs cartons des puces de 2 et de 3 Go pièce. Avec les quantités annoncées et affichées, ce seraient des puces de 2 Go qui seraient incorporées dans un premier temps. D'ailleurs ces mêmes constructeurs affirmaient que les puces de 3 Go arriveraient ultérieurement. Avec le début de la production de masse des puces de 2 Go, on peut facilement penser que le développement des capacités de 3 Go reprendra une fois la machine bien lancée, elle qui va tourner certainement à plein régime dans les mois qui viennent, si ce n'est pas déjà le cas. Mais que ferait NVIDIA avec des puces de 3 Go pièce ? Eh bien si on regarde ce qui s'est passé avec Turing, puis Ada Lovelace, il n'est pas illogique de penser qu'un refresh constituerait la solution envisagée et envisageable. Chaque génération de cartes graphiques dure a minima 2 ans. Avec Ada, on devrait même logiquement bien dépasser cette limite, il se murmure que ce serait en janvier 2025 au CES que le caméléon libèrerait son Kraken. Et comme le refresh Ada SUPER est arrivé en janvier 2024, cela ferait un an de bons et loyaux services, c'est tout sauf déconnant.

Dès lors, on pourrait envisager une RTX 5080 SUPER avec un bus plus ou moins élargi selon le GPU utilisé, mais qui pourrait passer de 16 à 24 Go de VRAM si le bus 256-bit est conservé, et une RTX 5090 de 32 à 48 Go sur bus 512-bit, ce qui serait encore plus en adéquation avec son placement élitiste gaming mais aussi semi-pro, l'IA étant très demandeur de ces petites puces, et encore plus si elles sont les plus rapides du marché. Cette hypothèse est née d'une petite phrase lâchée sur Chiphell. Qu'elle soit vraie ou pas, cela n'invalide pas la thèse d'un refresh plus garni. Attendre et voir, telle est notre seule solution en cet instant.

M Galonnier

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