Si GIGABYTE a pris à la Paris Games Week un C500 Stealth blanc plutôt attrayant, Erazer n’est pas en reste et sondait d’éventuels partenaires et clients concernant un format de PC exotique : les AIO. Attention, il est ici question de ceux cachant une tour dans un écran, et non des tout-en-un de refroidissement rassemblant pompe, bloc et radiateur dans une unique unité. En effet, l’intégrateur avait ramené dans son arrière-salle un prototype sans nom de châssis intégrant un écran 24" (possiblement 27" en option : de quoi laisser présager une fixation VESA standard ?), et l’intégralité des composants sur l’arrière.
Notez les 4 emplacements 2,5 » astucieusement placés sous le duo alimentation-carte mère
Jusque là, rien n’est novateur, jusqu’à ce que nous fassions tomber le panneau arrière - qui mériterait, au passage, un véritable mesh pour filtrer les poussières — et tombons sur… des composants tout à fait standards : une carte mère mini-ITX B760-I AORUS Pro de chez GIGABYTE, une alimentation Seasonic (à vue de nez une Focus SPX ou SGX) et un GPU de chez Zotac (toujours en regardant avec son pif, une RTX 4070 Ti Trinity Black Edition) relié par un riser à la carte maman. Bref, du bon hardware bien remplaçable, et ça, chez Hardware & Co, nous y sommes sensibles.
Si, visuellement, le prototype est clairement proche d’un état « production » (certes, la fixation de l’équerre GPU sera à revoir), nous avons toutefois remarqué de nombreux scotches disgracieux cachant probablement des logos et autres numéros de série. Un sous-traitant chargé de la production que l’on souhaiterait garder inconnu ? Dans le monde des intégrateurs, la pratique est courante.
Pour le reste, le front panel, à l’arrière, offre les classiques jack casque/micro, 2 USB 2.0 (sic) et 2 USB 3.2 (gen1 ?) ainsi qu’un port réseau tout à fait anodin qui est emprunté à la carte mère via une rallonge courant du haut au bas du modèle.
Si le bousin est massif pour un écran (et d’un design clivant), nous devons avouer que le concept répond pleinement à son cahier des charges, et offre un encombrement comparable, voire restreint par rapport à un PC format mini équipé des mêmes composants. Est-ce pour autant que l’appareil trouverait son public, s’il devait sortir dans nos contrées ? Rien n’est moins sûr, d’autant plus que le prix — évidemment inconnu — joue pour beaucoup dans l’équation ; et que Erazer vendrait a priori la chose complètement montée dans une poignée de configurations standardisées. Affaire à suivre !
Pas du tout convaincu par le truc...