Après avoir fait beaucoup parler d'elle dans le milieu des ventirads CPU entre 2014 et 2017, la marque Cryorig était depuis retombée dans l'oubli collectif. Elle n'avait pas cessé son activité sur ce marché mais, faute de nouveautés percutantes, n'était plus mise en avant par la presse tandis que les utilisateurs s'orientaient logiquement vers de nouvelles références davantage plébiscitées.
Durant le mois de septembre 2023, la firme a tenté de refaire parler d'elle en faisant un peu de teasing sur sa page Facebook. Un premier message le 8 septembre pour montrer que la marque étant toujours vivante, un second le 10 septembre indiquant qu'un nouveau ventirad est sur le point d'arriver puis, le 12 septembre, le nom du modèle était dévoilé : CX6 ainsi qu'une photo et l'indication qu'il possède 6 caloducs, mais rien de plus...
C'est finalement cette semaine que la firme vient d'annoncer officiellement le lancement, non pas d'un seul ventirad finalement mais bien de trois nouvelles références : les Cryorig CX4, Cryorig CX5 et Cryorig CX6.
Le Cryorig CX4 est l'entrée de gamme de cette nouvelle série. Il dispose d'un design tout ce qu'il y a de plus classique à une seule tour, avec des caloducs non peints au nombre de 4 et faisant 6 mm de diamètre, en contact direct avec le CPU. Il mesure 15,7 cm de hauteur, 12,2 cm de largeur et 7,3 cm de profondeur (ventilateur compris) et possède 50 ailettes de 0,4 mm d'épaisseur en aluminium. Le ventilateur 120 mm PWM ARGB est donné de son côté pour une plage de fonctionnement allant de 800 à 2000 tpm. Honnêtement, avec ce CX4 Cryorig ne se démarque vraiment pas sur le papier de tout ce qui se fait déjà, et en masse, en entrée de gamme sur le marché. A moins d'un tarif très attrayant, il y a peu de chances que nous entendions beaucoup parler du CX4 à notre avis.
Le Cryorig CX5 est une version plus aboutie du CX4. Elle se dote d'un 5e caloduc de 6 mm de diamètre, cette fois-ci peints pour un meilleur rendu visuel et qui ne sont cette fois plus en contact direct avec le processeur, le CX5 disposant d'une base en cuivre pleine, ajoutée sous les caloducs. Les dimensions sont inchangées par rapport au CX4, nous avons donc toujours affaire à un joujou mesurant 15,7 cm de hauteur, 12,2 cm de largeur et 7,3 cm de profondeur. Une modification semble avoir été apportée au choix du ventilateur qui est toujours un modèle 120 mm PWM ARGB, mais dont la fréquence de rotation serait cette fois comprise entre 500 et 1800 tpm. Si l'aspect visuel de ce CX6 est effectivement plus agréable pour la rétine et pourrait lui donner un peu plus de succès que son petit frère, ce CX5 garde cependant des caractéristiques plutôt communes, que l'on retrouve chez bien des marques sous la barre des 40 €. Il restera donc maintenant à voir à quel prix nous retrouverons l'enfin chez nos revendeurs et surtout ses performances concrètes évidemment pour voir s'il parviendra à convaincre les testeurs de le conseiller en fin de leurs articles.
Nous avons enfin le Cryorig CX6, qui est bien entendu le fer de lance de cette nouvelle gamme et le modèle sur lequel Cryorig compte sans doute pour redorer son blason auprès des passionnés de Hardware. On monte évidemment d'un bon gros cran par rapport aux deux frangins que nous venons de présenter, puisqu'il s'agit cette fois d'un modèle double tour, doté de 6 caloducs là encore en 6 mm de diamètre et avec une base en cuivre pur. Ce sont cette fois zones de 50 ailettes chacune en aluminium qui nous sont proposées, avec deux ventilateurs 120 mm PWM ARGB qui semblent être les mêmes que pour le CX4 puisqu'ils sont à nouveau ici donnés pour 800 tpm au minimum et 2000 tpm au maximum. Les dimensions totales du bestiau sont de 16,4 cm de hauteur, 12,2 cm de largeur et 13,3 cm de profondeur. Comme de nombreuses marques ces derniers mois, la firme a opté pour un cache sur le dessus de son ventirad double tour pour canaliser le flux d'air vers le second ventilateur. Cryorig a même donné un nom à son système (bah oui, ça fait plus classe, m'voyez !) : le Jet Fin Acceleration System™. Comme toujours le nerfs de la guerre sera le tarif de l'engin, détail que la marque n'a pas encore communiqué malheureusement. Vivement des tests de tout cela pour voir si la marque peut renaître de ses cendre, ou si elle est en train de signer des adieux définitifs, car on l'imagine mal se relever à nouveau en cas de nouveau fiasco.
