Avec Windows 11 et via ses Insiders, Microsoft avait commencé à expérimenter avec une nouvelle fonctionnalité baptisée Windows Dynamic Lightning ! Adossée au standard ouvert open HID LampArray, la solution veut permettre aux utilisateurs d’installer et de configurer facilement les loupiottes RGB de leur différent matériel (casque, clavier, souris, carte mère, écran, carte graphique, etc.) directement depuis les paramètres Windows. Autrement dit, sans avoir à installer une multitude de logiciels différents pour chaque appareil et chaque marque. C’est ambitieux, mais l’intention de mettre de l’ordre dans cette jungle qu’est aujourd’hui cet écosystème logiciel de personnalisation et en terminer avec le chaos actuel est plus que louable, surtout si cela se traduit par autant de software potentiellement gourmand, peu suivi, mal conçu et mal sécurisé en moins sur nos machines ! Cela dit, ça ne sera pas une mince affaire et le risque de s’y casser les dents, notamment en voulant en faire de trop, est bien réel. De plus, il faut évidemment aussi convaincre les OEM et les fabricants d’y participer, sans quoi, le concept ne risque pas de décoller.
Justement, bien que la fonctionnalité et l’intégration soient toujours en bêta, un fabricant a déjà décidé de se lancer ! Il s’agit d’ASRock et il peut se vanter d'être le premier à le faire ! Le constructeur a publié une mise à jour du firmware du MCU pour la plupart de ses cartes mères AM5 X670, B650 et A620, AM4 X570 et B550 et LGA1700 Intel série 600 et 700 pour leur donner la compatibilité avec Dynamic Lightning. Il va de soi que celle-ci est aussi en bêta, ce qui implique un risque de bugs et un comportement pas nécessairement optimal. Enfin, gardez à l’esprit que l’activation de Dynamic Lightning (nommé ASRock Dynamic Lightning pour l’occasion) entrera en conflit avec Polychrome RGB (l’écosystème RGB d’ASRock) et autres logiciels de contrôle RGB. Afin d’utiliser autre chose, il faudra donc veiller à désactiver la nouvelle fonctionnalité. Nous vous rappelons également que la fonctionnalité est uniquement disponible sous Windows 11 et qu’il faut avoir l’une des dernières builds de Windows 11 23H2 pour pouvoir expérimenter avec la chose.
Libre à vous maintenant de tenter l’expérience si vous avez de l’ASRock sous la main, et éventuellement de venir nous dire que ça donne. Si c’est probablement encore loin d’être parfait, il est encourageant de voir un fabricant faire l’effort de l’adopter. En espérant que cela en motivera d’autres assez rapidement, car il serait grand temps que cette caractéristique (certes, largement non cruciale) de notre matériel soit standardisée ! Une adoption plus large facilitera surement aussi le perfectionnement de la solution de Microsoft. Cependant, ça ne suffira peut-être pas à rendre inutiles les logiciels maison des fabricants, étant donné que ceux-ci donnent généralement aussi accès à d’autres paramètres plus importants et peuvent servir pour la mise à jour du micrologiciel... Mais bon, ça reste un début.