En piste !

Après ces quelques pages (et semaines !) de travail vient le moment de la satisfaction : remplir la boucle et admirer le résultat dans son intégralité. L’occasion également de vérifier l’absence de fuite — du premier coup, signe du perfectionnement des équipements de refroidissement liquide grand public. Au niveau des performances, nous ne nous risquerons pas à une évaluation chiffrée faute de point de comparaison, mais nos premiers essais font état d’une température de 30 °C en utilisation bureautique, et dans les 70 °C en charge une fois l’aération régulée pour préserver nos fragiles oreilles. Largement de quoi surpasser les quelques 91 °C relevés lors du test du 9970X : le refroidissement liquide sur mesure ayant le (gros) avantage des performances. Au niveau du bruit, le souffle grave de ventilateurs de 120/140 mm n’est pas dérangeant, la pompe est à peine perceptible et les trois petits moulins de la mobale sont fortement limités hors charge pour éviter les sifflements. Finalement, la principale source de nuisance sonore est le disque dur, monté sur un support rigide, qui peut entrer en résonance avec le bois. Heureusement, hdparam est là pour endormir la bête quand cette dernière n’est pas utilisée : pratique.

Dès le premier abord, la précision de la découpe de la façade saute aux yeux. Voilà qui justifie le temps passé à re-(re) — rerégler la découpeuse et effectuer un second jet pour cette pièce (nous vous faisons grâce du brouillon découpé à demi au cutter de la première version) ! Du fait de l’élargissement de la base par rapport au premier modèle, et à la pompe fixée en dessous du radiateur, l’ensemble demeure homogène, sans qu’un tuyal, connecteur d’alimentation ou autres réservoir ne vienne dépasser de la boite. Notez le liquide transparent, adapté au build orienté productivité sans dénoter avec le bois : simple, efficace. Un habillage de plexiglas serait presque envisageable dans les cas où la poussière reviendrait problématique, à la condition de modifier les équerres triangulaires. Que de variantes possibles !

Notez le ventilateur central, judicieusement placé pour apporter un léger flux d’air sur la carte graphique. Notez que les moulins inférieurs soufflent également sur le GPU histoire de ne pas pomper l’air de la petite GTX 1050 Ti.
Si les moulins Rise Aurora sont munis d’un pourtour lumineux en plus des LED orientées vers les pales, cet anneau n’est visible que du côté d’où l’air est aspiré. Or, pour un flux d’air optimisé et un nettoyage facilité, les moulins sont placés en extraction d’air sur le radiateur de 240 mm. Voilà qui laisse une possibilité d’amélioration pour Alphacool : une version reverse flow !


Quelques détails
Histoire de faire durer encore un peu le plaisir — et rentabiliser les nuits courtes de votre humble serviteur lors du week-end d’assemblage ! —, penchons-nous quelques instants encore sur la méthode d’allumage de la bête ainsi que les divers logos éparpillés ça et là sur le bois.


Si vous êtes habitués du montage PC et/ou observateurs, vous avez remarqué que ce mod n’est pas muni de panneau frontal : ni connexion USB/jack, ni… bouton d’allumage. Si les premières cités sont aisément remplaçables par un dock clipsable sur un écran, nul échappatoire n’est possible pour ce qui concerne l’alimentation. Pour cela, deux fils partent du connecteur de la carte mère et traversent la face arrière jusqu’à sortir à côté de l’alimentation, et être relié à… un interrupteur caché dans une grosse valve, permettant la mise sous tension du système.
Avantage de la découpe laser : les logos extrudés peuvent être réutilisés et collés ici et là sur le boîtier ! Il est également possible de graver par-dessus des motifs, mais nous ne nous sommes pas aventurés à ce sport-là, requérant des alignements précis pour la deuxième passe.
Après ce voyage fort instructif, que pouvons-nous retenir de toute cette opération ? Déjà, que la découpe laser, tout aussi pratique qu’elle soit, demande un certain savoir-faire pour être réglé correctement. Ensuite, que même avec tout le soin du monde apporté à la conception sur papier, mieux vaut toujours se préparer à des correctifs et surprovisionner les matières premières — bois comme raccords coudés ! Enfin, que le refroidissement liquide est fort plaisant à installer — en particulier quand il ne s’agit pas de tuyaux rigides —, bien que le ticket d’entrée soit élevé pour une boucle complète (580 € pour l’ensemble intégré ici), et offrant une versatilité performance/silence appréciable au point de ne pas déranger dans le cas d’un flux d’air quasi nul et un boîtier complètement ouvert. Quant à la durabilité d’un tel mod, l’expérience précédente a montré qu’aucune dégradation n’était perceptible après 7 ans d’utilisation et des vidanges annuelles (avec une majorité de simples filtrations du liquide), mis à part la relative difficulté de démontage/remontage pour les mises à jour matérielles. Rendez-vous en 2032 pour une troisième mise à jour ?

Nous remercions notre partenaire Alphacool pour la mise à disposition du matériel constituant la boucle de watercooling.






C'est sympa mais pourquoi des tuyaux souple ça aurai eu plus de gueule avec du rigide encore plus en cuivre !
Pour la maintenance et la facilité de montage : le GPU devrait être changé à terme et des SSD ajoutés ; et le transparent (par rapport au cuivre, qui m'attire beaucoup sur l'esthétique, j'avoue) permet de vérifier la présence de dépôt :).
Des tuyaux rigides en cuivre peuvent induire des contraintes importantes sur le materiel du fait des dilatations.
C'est completement inadapte et donc la pire idee
Ou un autre matériaux osef , je pensais plus à la couleur.
😍👍👌
Perso, j'aime bien le souple.