Créer soi-même son boitier en découpe laser, ça fait quoi ? (feat Alphacool)

Mise dans la boite !

Le boîtier assemblé, nous ne sommes qu’à mi-chemin de la machine finalisée, puisqu’il reste encore à y placer les composants et déployer toute la tuyauterie. Voyons tout cela en image !

Notez la double compatibilité ATX et E-ATX via la duplication des trous passe-câbles, et la présence de bois directement derrière ces derniers afin d’éviter une cavité sombre disgracieuse une fois le montage terminé.

Même dans un boîtier fait maison — tout autant que la découpe laser puisse permettre cette appellation —, l’agencement des composants suit peu ou prou le même ordre qu’un PC classique : CPU sur la carte mère en premier, placement de l’ensemble dans la boite (l’heure de vérité quant à la solidité du té), puis radiateurs et autres moulins, s’en suit le waterblock et, enfin, toute la tuyauterie.

Les Apex Stealth noirs sont fort plaisants et permettent nativement de se chaîner. Dommage qu’ils ne soient disponibles qu’en 120 mm !

Le déballage des composants est l’occasion d’admirer d’un peu plus près les diverses pièces. Si les radiateurs n’ont rien d’exceptionnel — le NexXxoS 280 était déjà au catalogue pour la première version de ce mod, 8 ans plus tôt —, la finition est Apex Stealth est impeccable : le pourtour de métal n’est pas sans cachet et permet de dissimuler les liaisons entres moulins, mais ont le désavantage de demander un écrou pour être verrouillé entre une plaque de métal/de bois. Pour les plus intéressés, un test complet des modèles RGB arrivera d’ici quelques semaines sur H&Co…

La carte mère comme les radiateurs ont pris place sans encombre (ouf) — merci à Alphacool de proposer en ligne les mesures (presque) complètes de leurs composants ! Ainsi, la lime a pu rester tranquille, bien que la perceuse s’est avérée fort utile pour rattraper les erreurs de calcul (quelques millimètres, ça compte parfois !) au niveau des vis de fixation NexXxoS 280 mm. Petite surprise : le débitmètre, placé en sortie du rad' horizontal, rentre pile-poil devant la connectique du bouton d’allumage (sur lequel nous reviendrons à la dernière page de ce dossier !), et est presque trop gros pour le radiateur (immense, certes) de la RTX50 AI Top. Les mises à jour de SSD seront sympathiques…

Si vous ne supportez pas le bazar, monter un refroidissement liquide n’est pas la meilleure idée !

Si vous n’avez jamais monté de système de refroidissement liquide sur mesure, l’utilisation de tubes souples facilite grandement le montage. En effet, la découpe ne demande qu’une paire de ciseaux ou un cutter, et le pliage, réversible, pardonne bien plus les erreurs. Cependant, nous vous conseillons tout de même de limiter les courbes afin d’éviter les pliages sur le long terme, pouvant mener à un écrasement progressif des tuyaux ; sans compter l’esthétisme plus aguicheur ! Revers de la médaille : les angles sont confiés à des embouts coudés, ce qui démultiplie d’autant plus leur nombre, déjà élevé puisqu’un raccord minimum est nécessaire par entrée et sortie d’eau. De quoi s’arracher les cheveux au montage en cas d’oubli d’une interconnexion à 90°… heureusement, le dépouillage de la machine précédente est toujours possible pour looter le précieux sésame !

Revenons à la mise en place des composants : au niveau de la face arrière, le support d’accroche des câbles joue correctement son rôle, et la place supplémentaire est on ne peut plus appréciable pour ranger dissimuler le bazar de fils. Voilà une amélioration qui porte ses fruits… ce qui n’est pas le cas de tous les changements apportés au design. Rendez-vous page suivante pour la liste des modifications surprises effectuées lors du montage !

Le côté obscur de la Force !